SQL 2005 c’est fini

Microsoft va stopper les mises à jour de SQL 2005 en avril 2016. Aussi si les entreprises continues d’utiliser cette version, elles devront faire face a de sérieuse potentielle vulnérabilité.

Tiffany Wissner (directeur data marketing) chez Microsoft pense que : « les utilisateurs de SQL Serveur 2005 ne capitalisent pas sur les opportunités d’affaire » car ils utilisent des technologies veille de 10 ans.

Les étapes de la mise à jour

• Faire l’inventaire de ses bases de données
• Faire l’inventaire des logiciels qui exploitent SQL 2005
• Faire l’inventaire des utilisateurs de ces bases de données
• Définir le niveau d’implication dans l’entreprise de ces logiciels (critique, important, occasionnel)

Migrer vers quelle version

• SQL 2008R2 : absurde car le support normal a pris fin en 2014.
• SQL 2012 : Si vous n’avez pas d’autre choix, mais préférer la version 2014 (fin du support normal en 2017)
• SQL 2014 Local : C’est le choix habituel que beaucoup d’entreprises ont déjà fait (attention aux coûts des licences)
• SQL 2014 Azure : La solution Cloud de Microsoft pour les bases de données, c’est le challenge des nouvelles technos.
• SQL Amazon RDS : l’alternative à la solution Microsoft Azure.

Local, Azure ou Amazon RDS ?

Ce n’est pas la bonne question à se poser. La bonne question est :

• Est-ce que je vais mettre le moyen technique, humain, financier afin de m’assurer de ne pas avoir de problème de sécurité ?
• Où
• Est-ce que je vais systématiquement installer les nouvelles versions (SQL 2016 en RC1) et financer les migrations futures ?

Ensuite, il faut calculer le coût : Licence, installation, besoin matériel, support, mise à jour, sécurité.

Et vous pouvez comparer avec la version Azure ou RDS, suivant vos besoins l’une sera plus chère que l’autre.

Je conseille toujours de comparer l’achat de licence à la version Cloud sur une durée de 3 ans. C’est souvent à partir de ce point que le Cloud semble plus cher. Ensuite penser à intégrer la maintenance mensuelle de base de données et le coût de la sauvegarde.

Le principal avantage des solutions Cloud de base de données SQL (Azure, RDS) c’est leur capacité à monter en charge rapidement en cas de besoin, puis revenir à un niveau « normal » dans l’heure qui suit.

Problème des licences logiciels

Vous utilisez sans doute votre base de données avec un logiciel (ou progiciel) du commerce. Votre problème c’est que souvent la licence SQL est déjà intégrée dans le coût de l’achat des mises à jour, et la version Cloud représente un surcoût important. Mais les offres évoluent et certains éditeurs ont commencé à proposer séparément la licence SQL pour vous laisser le choix.

Quand certains éditeurs exagèrent

Certains éditeurs se sont fait une spécialité de vous facturer un logiciel plus cher en cas d’utilisation d’une base de données plutôt qu’avec leur base de données propriétaire (souvent beaucoup moins performante).

Le problème c’est que vous payer plus cher, mais vous n’avez accès à aucune fonction supplémentaire, c’est simplement le fait d’utiliser un moteur SQL. Et pour connaitre certains d’entre eux, il n’y a aucune différence en terme de structure sur la version propriétaire et la version SQL serveur. Et il faut aussi souvent acheter une licence SQL serveur en plus pour bénéficier de toutes les fonctions (généralement fonctionne avec SQL Express, la version gratuite de Microsoft, limitée en fonctionnalité et taille de la base).

Remettre à plat

Vous avez entre 10 et 12 mois, c’est largement suffisant pour faire un bilan sur vos bases de données, les logiciels qui les exploitent, et leur implication dans la réussite de votre PME.

Il existe 3 types de logiciels, mais uniquement 2 qui sont vraiment importants pour votre PME :

• Les logiciels qui vous permettent d’augmenter le nombre de vos clients.
• Les logiciels qui vous permettent de réaliser un changement, et innover.